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E3C - Un nouveau bac critiqué


C’est ce 20 janvier qu’ont commencé les « épreuves communes de contrôle continu » ou plus souvent appelées les E3C : ces épreuves sont les premières pour les élèves de premières générales et technologiques, effectuées sous contrôle continu. Cela concerne les langues vivantes et l’histoire-géographie en filière générale et les mathématiques en filière technologique.


Seulement, cela ne se passera peut-être pas comme prévu.


Selon Le Monde hier à 19h35 : « Sur 400 lycées concernés, une quarantaine ont été perturbés temporairement et dix ont reporté partiellement ou totalement les épreuves. ». En effet, les conséquences ne passent pas inaperçues, au contraire : la communauté éducative se mobilise depuis maintenant plusieurs semaines : ce sont des professeurs, parents d’élèves et élèves qui demandent le report ou l’annulation de ces toutes nouvelles épreuves. Refusant de corriger des copies, de surveiller ou de transmettre les notes, les professeurs souhaitent que leurs voix soient entendues. Cela rappelle d’ailleurs les mêmes modes d’action qu’en juin, au moment de la correction du baccalauréat qui avaient répandu la confusion . La grève des professeurs complique donc le bon fonctionnement des épreuves qui commencent déjà. Selon France Info : « À Paris, au lycée Lavoisier ou encore au prestigieux lycée Henri IV, des actions pourraient bloquer le nouveau bac ». Selon Le Parisien, les professeurs rapportent que « l’E3C approfondit le fossé des inégalités entre les écoles ». De plus, selon les pédagogues, la mise en place a été trop rapide et pas assez discutée pour une bonne application aux élèves. Ces derniers seraient d’ailleurs très stressés par le contrôle continu car cela leur demande une rigueur dans le travail tout au long de l’année. D’autant plus que les bienfaits pédagogiques de ce nouveau bac sont critiqués : dans l’édition du 20 janvier 2020 de 20 Minutes, la FCPE, ou la Fédération des conseils de parents d’élèves, qui a également souhaité le report des épreuves, s’exprime à ce sujet : « Les sujets proposés par la banque nationale des sujets ne correspondent pas, dans de nombreux cas, aux savoirs étudiés avec les élèves. ». C’est alors une démarche gouvernementale qui semble illogique, et pourtant, le ministre de l’éducation, Jean Michel Blanquer, veut se montrer rassurant face à cette situation. Selon France Info, hier, il explique que ce n’est qu’une « petite minorité » et que même avec les perturbations, les épreuves seraient reportées dans le pire des cas

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