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Alicia BANAG NALA

Terribles affrontements entre Hindous et Musulmans à New Dehli

Entre le 23 et le 29 février, de violentes émeutes ont eu lieu dans le nord capitale indienne. Après que la loi, qui garantit la citoyenneté à tous les réfugié afghans, pakistanais et bangladais à condition qu'ils ne soient pas musulmans, ait été adoptée en décembre dernier, les nationalistes hindous s'en sont pris à la minorité musulmane, munis de bâtons, de pierres, de pistolet, de sabre.


Cette terreur semble avoir été orchestrée par des responsables politiques qui, avec des discours antimusulmans, ont incité les Hindous à « aller les tuer » comme on peut le lire dans le journal L'Humanité. De plus, la police et la justice indiennes font preuve d'une complicité très active.


Néanmoins, des individus tentent de faire condamner ces actes criminels. Un magistrat à la Haute Cour de Dehli a ordonné l'ouverture d'urgence d'une enquête sur les violences anti musulmanes, notamment les discours de haine proférés par certains dirigeants du parti au pouvoir. Cependant, le soir même, le magistrat est muté. Le magistrat étant « une personnalité très respectée », « cette affaire fait scandale », d'après le Courrier International.


La police essaye de démentir les faits sur les médias. Pourtant, le bilan est terrible. Selon le journal Le Monde, 47 personnes sont mortes et plus de 350 blessés (majoritairement des musulmans mais aussi des hindous), 122 maisons et 322 magasins ont été détruits, 301 véhicules incendiés et de nombreuses mosquées saccagées. La « tournure religieuse ressemblant à une « émeute sanglante dirigée contre une minorité », pour reprendre la définition de « pogrom » du Larousse. La qualification des faits est, en effet, une question fondamentale. Selon que l'on parle d'émeutes ou de pogrom, la poursuite des responsables présumés sera plus ou moins facile» nous informe le Courrier International.


Alors que l'Inde est le troisième pays musulman du monde, la communauté musulmane qui craint d'être reléguée au rang de citoyen de seconde classe dans un pays où les hindous représentent 80% de la population.


« À Delhi, l'heure est au retour à la normale. Une normalité criminelle.», dénonce L'Humanité.

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