Les manifestations à Hongkong se font de plus en plus brutales : Lundi 11 novembre, un policier tire sur un manifestant. Pour comprendre ces manifestations, il faut d’abord revenir à la source du problème.
Dans l’article du Monde Diplomatique “Colère à Hongkong, poudrière géopolitique”, Martine Bulard explique l’origine de ces évènements. C’est donc suite à la décision de Carrie Lam, cheffe de l’exécutif d’Hongkong, d’autoriser l’extradition pour laisser la justice taïwanaise juger un étudiant ayant tué sa petite amie à Taipei, que les manifestations de Hongkong débutent. À ça s’ajoute la volonté des hongkongais d’obtenir des mesures plus démocratiques et le respect du principe “un pays deux systèmes”, qui consiste à ce que Hongkong et la Chine reste un seul pays mais aient chacun leurs propres lois, ce qui n’a pas été le cas en 2014 lorsque l’état chinois refuse l’élection au suffrage universel du chef de l'exécutif d’Hongkong.
Ces manifestations ont maintenant lieu depuis sept mois et les choses ne se sont pas calmées. Dans l’article “Hong Kong : les blocages continuent, un manifestant blessé à balle réelle” de Aujourd’hui en France, il est dit qu’un policier tire sur un manifestant le 11 novembre. Dans la même journée un homme est immolé et un policier en scooter est montré en train de foncer sur des manifestants, suite à quoi les manifestants voudraient qu’une enquête sur les comportements de la police ait lieu, ce qui a été refusé par Carrie Lam.
Les hongkongais ne reçoivent pas le soutien de leur gouvernement, en revanche dans l’article du magazine Les Échos “Les manifestants de Hong Kong ragaillardis par le soutien américain, Pékin fulmine”, on apprend que le Sénat américain adopte un texte visant à “protéger les droits humains à Hongkong et à mettre en garde la Chine contre une violente répression des manifestations en cours. La Chine ne répond en menaçant de prendre “d’importantes mesures de représailles” dans le cas où le texte venait à être adopté.